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Depuis plusieurs années, Romano présente un travail de figuration narrative combinant plusieurs pratiques (dessin, photographie, collage, vidéo, sculpture et installation) qui est exposé dans la rue puis in situ à travers un projet d’exposition appelé « Déchirures, l’usure du temps et le public qui interagit ». Il aborde les thématiques de la rencontre, de l’éphémère et de la poésie du quotidien. Romano choisit les rencontres d’humains qu’il souhaite mettre en lumière, les photographie pour les dessiner ensuite sur papier. Il numérise ses dessins, les imprime en grand format pour les exposer sur les murs de sa ville. Puis il procède lui-même à quelques déchirures afin d’inciter les publics de rue à interagir avec ses collages. Il laisse passer du temps et reviens photographier l’évolution de ses collages au fil du temps. Il utilise alors cette matière pour pérenniser l’éphémère en produisant des photographies, des vidéos, des sculptures et des installations immersives afin de présenter son travail aux publics.

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Messages et médiation autour de la performance

Cette expérience artistique interactive pose la question de la norme, de l’uniformité et du vivre ensemble dans la diversité dans nos sociétés modernes. La dimension interactive pousse les publics à s’interroger sur le rôle que chacun doit apporter à cette uniformisation subie. Cette œuvre questionne aussi l’interaction des publics sur les œuvres d’art éphémères, ainsi que la thématique de l’effet du temps du temps qui passe sur nos vies…

Un membre médiateur du collectif LeMouvement et/ou l’artiste Romano sera toujours présent dans la salle afin de veiller au bon déroulé de la performance et afin de répondre aux éventuelles questions des publics sur les thématiques abordées par l’œuvre.

 

Technique 

Le procédé technique de cette performance repose sur le concept de palimpseste ou de méli-mélo.

L’artiste va réaliser de nombreux collages les uns sur les autres avec à chaque fois des colles de puissance différente afin que lorsque les publics déchireront la couche présente devant eux, apparaitra la couche juste en dessous. L’artiste pré découpera aussi quelques zones sur certains collages afin de contrôler certaines déchirures des publics pour obtenir des rendus visuels puissants. 

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« Déchirures, ou le temps qui passe et le public qui interagit »

 

A l’entrée dans la salle de l’exposition, le public découvrira un grand nombre de bouts de papier déchirés qui gisent par terre et volent dans l’air grace à des ventilateurs disposés à chaque coin de la salle. Le public pourra se saisir de ces bouts, les déchirer encore s’ils le souhaitent, les lancer dans l’air ou les mettre dans leur poche…

 

En avançant dans la salle, ils découvriront un texte d’explication de l’artiste (extraits du document fourni dans la candidature), puis ils découvriront tout d’abord, exposées aux murs, des impressions grand format d’œuvres exposées dans Paris qui ont été déchirées par l’interaction des publics et usées par le temps qui passe. A côté des œuvres, des vidéos montrant le process créatif de l’artiste, de l’interaction des publics et de l’usure du temps (timelaps).

 

Puis ils découvriront d’autres œuvres (suspendues si possible), des œuvres plastiques, des collages sur toile, avec une incitation à déchirer eux-mêmes des bouts de l’œuvre. Ils pourront découvrir d’autres images sous les premières qu’ils auront déchirées, expérience interactive qui suscitera grandement leur curiosité et leur réflexion sur les thématiques abordées par l’exposition.

 

Puis au fond de la salle, ils découvriront les sculptures petit format mobile en bois avec une incitation à retourner eux-mêmes les planches de bois pour découvrir ce que sont devenus les collages après l’interaction des publics et l’usure du temps.

 

Une musique incitant à la contemplation, à l’intériorité, à l’onirisme et à la réflexion sera diffusée en boucle dans la salle https://open.spotify.com/intl-fr/track/638w9VKr1guKot2dSM6M0n?si=6c20856dcd17435c

 

A l’instar de mon processus créatif dans les rues, je serai fréquemment présent dans l’exposition afin de rencontrer les publics, inciter à l’interaction, présenter sa démarche et réfléchir avec eux aux sujets abordés.

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Description de l’œuvre au commencement de l’expérience 

 

Une salle dont les quatre murs sont remplis de collages photographiques en taille réelle et noir et blanc de personnes d’âge, de sexe et de physique très différents mais toutes habillées de la même manière avec un costume gris, une cravate, un attaché caisse d’où dépassent des billets de banque et des parapluies de couleur rose au-dessus de leurs têtes…

Certains interagissent entre eux, d’autres regardent le public droit dans les yeux.

A terre, gisent un grand nombre de bouts de papier déjà déchirés. Dans l’air, d’autres bouts de papier volent partout dans la salle grâce à des gros ventilateurs présents aux quatre coins de la pièce.

 

Interactions avec le public et évolution de l’œuvre

 

Dès l’entrée dans la salle, un panneau annonce au public « tu peux traverser cette salle, passer ton chemin ou interagir avec l’œuvre en déchirant 3 bouts des collages afin de nous aider à rendre ce monde plus diversifié et plus fou ! ». Les publics seront surpris de voir que sous les collages il y a d’autres collages (tel un palimpseste) et en déchirant des bouts des collages, ils vont donc faire apparaitre d’autres collages qui vont se mélanger visuellement avec les bouts restant des premiers collages pas encore tous déchirés. Ainsi vont naitre des personnages anormaux et farfelus, qui seront de moins en moins habillés pareil et qui seront composés de plusieurs personnes à la fois. Les publics vont retrouver les visages et les corps des premières personnes qu’ils ont pu voir à leur arrivée dans la salle mais cette fois habillées avec leurs vêtements de tous les jours et vont ainsi faire encore se mélanger des vieux, des jeunes, des femmes, des hommes, des non binaires, des voyous, des punks, des rockers, des artistes, des cadres, des ouvriers, des tatoués, des religieux, des sportifs, des teufeurs, des agriculteurs, des politiques… En déchirant les collages, les publics révèleront les couleurs présents dans les collages en dessous…

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Ainsi finiront par apparaitre, pour ne citer qu’eux en exemple :

un vieux monsieur avec une crête de punk sur la tête, un corps de drag-queen et des jambes de footballeur en short avec des crampons.

une jeune femme avec plein de bijoux autour du cou sur un corps de curé avec des jambes d’homme poilu à la plage jonchées sur une paire de tongs.

un jeune teufeur avec des tatouages sur le visage, habillé encore en costume cravate avec en bas une robe sexy et des talons aiguilles.

Précisons qu’en fonction de la taille des déchirures réalisées par chacun des publics, les visages pourront être composés de plusieurs visages, donnant lieu à des personnages originaux, parfois même difformes mais toujours sympathiques et souriants.

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Par ailleurs, plus le public déchirera des bouts de collages, plus ces derniers seront nombreux a voler partout dans la pièce. Précisons que le dos des bouts de collages déchirés auront été préalablement coloriés dans une couleur vive afin d’apporter de la lumière et de la joie à ce tourbillon de papier.

 

En déchirant les bouts de parapluies, les publics trouveront d’autres bouts de parapluies d’autres couleurs créant ainsi une diversité aussi dans la couleur des parapluies…

Quand les publics en arriveront à déchirer les dernières couches de collages présents sur les murs, les personnages finiront par disparaitre petit à petit laissant juste des traces poétiques de leur passage sur les murs.

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